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[Portrait] Marguerite de Soos : Paris sainte Geneviève

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Publié le

8 septembre 2022

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Le 10 septembre, sur les quais de Seine, se tiendra la première édition du festival « Paris vaut bien une fête », organisé par l’association Paris-Geneviève. Portrait de sa jeune fondatrice, Marguerite de Soos.
Margueritte de Soos©Benjamin de Diesbach(1)

Pour la suivre, il vous faudra du souffle. Jeune catholique de 25 ans, Marguerite de Soos se lève chaque matin avant 7 heures pour prier avant d’enchaîner avec une série de pompes et son œuf à la coque accompagné d’un pamplemousse pressé. « Margot » comme l’appelle sa famille n’a pas le temps ! Trop de choses à accomplir et si peu de temps sur cette terre. Du haut de son mètre soixante-quinze, cette ravissante fille aux yeux marron et à la peau claire se démarque à cinq-cents mètres à la ronde par son épaisse chevelure brune. Sa joie de vivre détonne dans la sinistrose ambiante. Vous pouvez balancer vos antidépresseurs et partir en goum sous sa houlette.

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Marguerite est la benjamine d’une fratrie de huit. « La chance d’une famille nombreuse, c’est de vivre en société dès la petite enfance et de bénéficier de modèles variés pour grandir ». Parmi ses modèles, sa grande sœur Anne atteinte de trisomie 21 et adoptée, fait naître son appétence de justice. « Enfant, on ne se rend pas compte de la maladie de sa sœur, mais vers huit ans, j’ai vu les regards dégoûtés et désapprobateurs jetés sur elle et nos parents. Ça m’a beaucoup blessée et révoltée. Je n’aurais pas la même vision du monde sans ma sœur ».

Outre les pompes et la marche, c’est bien dans la pratique du chant qu’elle se distingue, comme première soprano au sein du chœur Stella Maris. Sa voix qui résonne dans l’église Saint-Louis-en-l’Île vous transcende littéralement. « Le chant est une activité qui nous libère et nous élève. Il faut une maîtrise de nos outils que sont nos cordes vocales, donc une conscience de l’infiniment petit ; tout en se projetant vers une coupole d’église, une salle de concert, vers quelque chose de très grand. Le chant c’est la réconciliation des espaces intérieurs et extérieurs, c’est presque cosmique. C’est d’ailleurs ce que l’on ressent en lisant l’Ainulindalë, le premier récit du Silmarillion de Tolkien, où le monde est créé par un chant. Ce texte fait partie de ma théologie intime ». [...]

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