Il est rare que les choses changent en Corse. Surtout si vite. Surtout en bien. Pourtant, la montée en puissance d'une frange « nationaliste » intelligente, modérée et pacifique, derrière la figure rassurante de Gilles Siméoni, annonce une aube nouvelle sur l'Île de Beauté.
Le maquis nous le prenons symboliquement ce jour-là en assistant à l’assemblée constitutive du nouveau parti majoritaire de la mouvance nationaliste, « Femu a Corsica ». Une réunion en figure d’aboutissement d’un demi-siècle de luttes initiées par la famille Simeoni pour parvenir à l’autonomie de l’île, à défaut d’une indépendance que beaucoup, dans les rangs même de la mouvance nationaliste, estiment irréalisable (...)
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