Au temps du coronavirus, sortir de chez soi, c’est s’exposer. S’exposer à l’autre homme et cet autre homme, tout vigoureux et sémillant qu’il paraisse – le porteur du virus pouvant être « asymptomatique » pour parler cette novlangue à laquelle les médias ont réussi à nous convertir en quelques semaines – représente une menace : potentiellement affecté, il est celui par qui la mort peut me frapper. Si bien que la vigilance – ce mot tant chéri de nos progressistes – se doit d’être de tous les instants. La moindre distraction pourrait se révéler fatale.
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