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© Romée de Saint Céran
Les habits neufs : les fringues de ski
L’hiver revient, et avec lui les vacances au ski. Sport de riches, si on veut, dans la tête de ceux qui n’y vont pas, mais après tout pas davantage que le tennis ou le golf, qui se sont, eux aussi, pas mal démocratisés. Pendant les mois de février, mars, voire avril pour les plus mordus, […]
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C’est du nougat !
Question patrimoine dentaire, le nougat c’est pas l’idéal ! La petite gâterie sucrée des bords de la Méditerranée a toujours attaqué sévère les plombages et autres bridges à 10 billets. Le mieux, c’est de résister à la tentation pour éviter le grand déchaussage des molaires... Les trous béants, façon ville bombardée dans la bouche.
Partout, les saints : saint Dysmas
« Ce sont les voleurs qui font les meilleurs flics flics », dit la sagesse populaire manière de montrer qu’il n’y a décidément pas loin entre deux engagements apparemment contradictoires, et même que « toute chose parvenue à son point culminant se change en son contraire », comme dit Héraclite. Dysmas n’a pas de nom: c’est la légende qui lui a donné le sien. C’était l’un de ces brigands qui écumaient la Palestine à l’époque du Christ.
L’excellence des artisans alpins : Élixir des sommets
François Buttin travaillait comme chimiste dans l’industrie lorsqu’il a décidé en 2015 de tout envoyer valser. Issu d’une famille de Savoyards depuis quinze générations, il avait été éduqué dans l’effort de la marche. Au cours de randonnées, son père lui enseignait la passion des plantes. Parmi toutes celles qu’il rencontrait dans les alpages, François Buttin fut séduit par le génépi. Appartenant à la famille des armoises (comme l’absinthe), le génépi est la plante des sommets. Farouchement indépendante, elle pousse à l’écart des autres plantes, entre 2 000 et 3 200 mètres d’altitude. On la trouve parfois sur des pierriers, dans les barres rocheuses où seuls les bouquetins s’aventurent. Elle suscite l’admiration comme l’edelweiss parce qu’elle est à la fois rare, sauvage et fragile. En 2015, François Buttin reposa pour toujours sa blouse de laborantin.
Le tarabiscot est-il de droite ?
L’Union européenne a prévu d’obliger les éditeurs à indiquer quelles parcelles boisées ont servi à fabriquer les papiers sur lesquels est imprimé le livre d’Annie Ernaux que vous venez d’acheter (mais pourquoi?!). C’est une entreprise impossible, même à coups de QR codes, mais rien n’arrête les zélotes de la transparence (sinon la protection des turpitudes d’Ursula von der Leyen – mais c’est une autre histoire). Comment en est-on arrivé à une interprétation aussi aberrante de l’intérêt général? Pourquoi sécréter une législation aussi contraignante visant à transformer le moindre objet manufacturé, transformé, vendu, en catalogue exhaustif de ses composants – en attendant que s’y ajoute l’intégralité des biographies normées de ceux qui ont contribué à sa fabrication et à sa diffusion? D’où vient ce vertige de plumitifs amoureux des inventaires? Du goût de la complication [ ... ]
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Le Valstarino
Parmi les nombreuses questions qui traversent l’esprit du flâneur à Rome, quelque part entre le Colisée et le Forum, il y a celle-ci: qu’est-ce qui a bien pu se passer? On connaît la tendance sur X, qui consiste à demander aux hommes combien de fois par semaine ils pensent à l’Empire romain. Je pense que cela nous a permis de nous apercevoir que nous n’étions pas seuls. L’Empire romain est une sorte d’obsession familière pour beaucoup de monde, comme en filigrane. C’est le souvenir de ce que nous, les Occidentaux, avons été; la nostalgie de la grandeur et de la beauté, et du courage aussi; la conscience que la nature humaine, avec ses scandales politiques, ses blagues de cul et, in fine, sa faiblesse devant les barbares, n’a pas changé; et puis il y a tout un paysage esthétique, à base de cyprès, pins parasols, atriums, tuiles rouges et bords de mer [ ... ]
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Le seersucker, uniforme de la dolce vita
Les beaux jours vont arriver ( enfin, cela ne devrait plus tarder maintenant ). Avec le réchauffement et tout ça il est probablement temps de sortir à présent des trucs qui ne donnent pas trop chaud : un costume en lin tabac par exemple, ou un solaro beige avec ses inimitables reflets rouges ; des espadrilles (dans lesquelles, contrairement à ce que chantaient les Nuls, on n’a jamais l’air d’un con), et puis une paire de lunettes de soleil pour mater en terrasse... et pourquoi pas, donc, du seersucker, sous toutes ses formes et dans toutes ses couleurs (enfin les couleurs, c’est vous qui voyez).
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L’Incorrect numéro 77

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