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ARTICLE 16 : Vers un coup d’État légal?

Quels pouvoirs l’article 16 donne-t-il au président de la République ?

L’article 16 se montre sur ce point extrêmement lapidaire: il se contente de dire que le président pour prendre toutes les mesures « exigées par les circonstances », autrement dit par la crise que le pays est en train de traverser. Mais il est bien entendu que lui seul appréciera quelles sont ces fameuses « mesures exigées par les circonstances » – même s’il doit consulter le Conseil constitutionnel sur le contenu desdites mesures. Concrètement, précisait en 1961 le président de l’Assemblée nationale Jacques Chaban-Delmas, le chef de l’État concentre alors entre ses mains la plénitude des pouvoirs exécutifs et législatifs. Il assume en quelque sorte une « dictature de salut public », dans le but de mettre fin à la crise par des moyens qu’il choisira librement lui-même.

Pour quelles raisons a-t-il été pensé originellement par les rédacteurs de la Constitution ?

Éditorial d’Arthur de Watrigant : L’histoire d’une union, d’un divorce et de parpaings

Les divorces sont terribles. Surtout pour les enfants. Les militants de Reconquête l’ont redécouvert ces derniers jours. Pire encore, ils étaient orphelins, les voici aujourd’hui écartelés. Orphelins car ils n’avaient pas de parti incarnant leur courant de pensée, qu’on pourrait résumer grossièrement à national-conservateur, mais résolument de droite. Ils ont trop longtemps vu les gauches se réunir à chaque élection en affirmant que les droites étaient irréconciliables, sauf à trahir de Gaulle, la France, l’honneur, Jean Moulin, son âme, les moustiques, le vivre-ensemble, les borgnes, les tours Eiffel tunnées, les Lumières et à s’exclure du fumeux arc républicain.

Alors Éric Zemmour est arrivé. Accompagné de Sarah Knafo. Elle a bâti un parti en un temps record, offrant aux orphelins une nouvelle maison. La campagne présidentielle était lancée, les sondages grimpaient plus vite qu’une chèvre des montagnes – et l’immigration, la délinquance, l’islam, les LGBT et les wokes dégénérés n’étaient plus sournoisement glissés sous le tapis en espérant que ça passe.…

Charles Gave : « Nous sommes à la veille d’une banqueroute »
On parle d’une menace de chute à la bourse et de flambée des taux d’intérêt. Est-ce une menace pour faire pression sur l’opinion ou alors faut-il vraiment s’inquiéter ?  Il faut être inquiet parce que la réalité est pire que la fiction. Beaucoup croient que la France peut trouver de l’argent indéfiniment, et que personne
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1997-2024 : Charles Millon analyse les dissolutions
1997 Les deux situations sont radicalement différentes, et par le contexte dans lequel elles interviennent, et par la personnalité des présidents de la République qui en ont décidé, et par l’état du pays. S’il fallait qualifier celle de 1997, je dirais que ce fut une dissolution de confort, suggérée par des technocrates à des politiques.
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L’Incorrect numéro 77

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