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Maréchal, Bardella & Bellamy : il faut draguer l’électeur indécis

Le clairon sonne la charge. La cavalerie s’élance et, ça y est, les troupes des trois candidats de la droite aux élections européennes s’affrontent déjà dans une bataille qui s’annonce âpre pour les têtes de liste et sapide pour les observateurs de la vie politique que nous sommes.

Mais, en ce jour de printemps, Jordan Bardella, François-Xavier Bellamy et Marion Maréchal enterrent la hache de guerre, le temps d’une soirée. Ils ont honoré l’invitation des Éveilleurs pour répondre aux questions de Boulevard Voltaire à la Palmeraie de Paris. C’est dans une salle pleine à craquer (1 000 participants) que les face-à-face avec la rédaction de BV – Gabrielle Cluzel, Marc Baudriller ou encore Clémence de Longraye – s’enchaînent. Pour un débat, on attendra. Il semblerait que certaines têtes de liste aient imposé la condition de leur venue : ce soir, il n’est pas question d’affrontements. Olivier Ubéda, chef d’orchestre de la plupart des grands raouts de la droite, fait le même constat : « La salle est fraîche, on est loin des grands meetings de campagne.

[Tribune] Jean Louis-Geiger (RN) : Boomers repentis…
Je suis un « babyboomer ». Enfance heureuse dans une époque post-guerre durant laquelle les familles se concentraient sur leur refondation dans une France enfin apaisée. Adolescence insouciante dans une société qui s’éveillait à tout, dans laquelle tout était abondant, permis et tout envisageable. Peu d’interdits bien que, en ces temps, les parents assumaient leurs responsabilités
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Macron VS Poutine : quelle menace existentielle pour la France ?
Le président-philosophe a soigneusement choisi son terme : avec la guerre d’Ukraine, la Russie ferait peser sur la France une « menace existentielle ». Autrement dit, si l’on croit les dictionnaires, quelque chose « qui concerne l’existence en tant que réalité vécue personnellement et concrètement ». Lire aussi : Ukraine : deux ans de guerre
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Georges Boudarel : le tortionnaire du camp 113
D’étranges affiches bleu et jaune fleurissent au Quartier latin au printemps 1991 : « Boudarel, Jussieu sera ton Diên Biên Phu ! » Elles sont signées du mouvement royaliste l’Action française. La France découvre alors le passé trouble de l’universitaire communiste Georges Boudarel (1926-2003), accusé par certains historiens de crimes contre l’humanité. Des manifestations parisiennes
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Terminus pour… Olivier Véran
olivier Véran, vous l’avez connu en 2020, dans son premier rôle et sans doute le plus fort : Docteur Mask, véritable justicier prêt à tout pour dé- fendre le narratif sanitaire, y compris à tomber la chemise. Toutes les ménagères se souviennent avec des sanglots dans la voix de son apparition torse nue : en
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Communistes Français : la défaite et le déshonneur
Au lancement de la guerre d’Indochine en 1946, les communistes français, alors au gouvernement, se trouvent dans une position ambivalente, coincés entre stratégie nationale et internationale prolétarienne : comment le « parti des 75 000 fusillés », qui revendique le patriotisme de la résistance, va-t-il se positionner sur le conflit, et ce alors que le
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Prisonniers du Viêt Minh : dans l’enfer rouge

Le 8 mai, après plusieurs semaines d’intenses combats, la dernière colline « Isabelle » est tombée aux mains de l’ennemi. Le cessez-le-feu est annoncé. Mais le calvaire ne fait que commencer pour les 11 721 soldats français qui sont faits prisonniers par les forces du Viêt Minh. Parmi eux, 4400 sont blessés et, ceux qui ne le sont pas, sont exténués par le rythme effréné des affrontements qu’ils viennent de mener. Seuls 3 300 d’entre eux survivront et retrouveront leurs foyers.

À marche forcée

Trois jours après que le général de Castries a ordonné le cessez-le-feu, il faut laisser sur place les corps du millier de camarades tombés – qui seront enfouis dans des fosses communes – car 800 kilomètres à pied attendent les soldats français. Peu importe leur état, qu’ils soient blessés, amputés, dysentériques ou autres. Tous vont marcher. Les longues chenilles humaines des prisonniers se mettent en place, avec cette « terrible rancœur envers les politiques qui l’ont emmené dans ce merdier » d’après les propos du mythique général Bigeard.…

L’Incorrect numéro 73

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