Entre l’homme et la fonction, entre le représentant et les représentés, entre le spleen et l’idéal, entre l’être, l’État et le devoir-être, et, en même temps, entre la gauche et la droite, la pensée est crucifiée à l’évocation de ce nom : penser à Macron, est-ce réellement penser à quelqu’un ou à quelque chose ? On pourrait aisément justifier ce vertige par le mot d’esprit de Freud, qui affirmait que « gouverner » est un « métier impossible », au sens où il n’aboutit jamais, c’est pourquoi il appelle une glose infinie, mais la cause est différente : le vertige qui menace l’intelligence qui veut penser Macron vient de ce qu’il incarne la fluidité rendue à elle-même. [...]
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