Skip to content

Tu seras trans, mon fils : quand le sexe fait la loi

Par

Publié le

17 novembre 2021

Partage

Après le délit d’entrave à l’IVG, on risquait de s’ennuyer : viendra bientôt un délit d’entrave à l’identité sexuelle. Il devient interdit d’informer, d’accompagner, pire encore de soigner une personne qui s’interrogerait sur son identité sexuelle. Sous prétexte d’une plus grande liberté, accroissons encore un peu la confusion des mineurs. Professionnel de la santé ou parent, attention dorénavant à vos propos qui pourraient vous coûter cher.
trans lives matter

L’enfer est pavé de bonnes intentions, nous dit-on. C’est encore pire lorsqu’elles sont feintes. Le 5 octobre, une proposition de loi interdisant les « thérapies de conversion » a été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale. Le texte prévoit de sanctionner d’une peine de deux ans d’emprisonnement assortis de 30 000 euros d’amende « les pratiques, les comportements ou les propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, vraie ou supposée, d’une personne et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale ». Si la victime est mineure, la peine monte à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

Cette loi empêchera de facto la prise en charge psychologique des enfants en questionnement sur leur identité sexuelle

Pendant les débats à l’Assemblée nationale, Laurence Vanceunebrock (LREM), rapporteur de la loi, a justifié la nécessité du texte par l’existence de pratiques telles que des « exorcismes, retraites, stages de guérison, séances d’humiliation, hypnose, traitements par électrochocs, prescriptions d’anxiolytiques, d’antidépresseurs, injections d’hormones, ou encore mariages forcés, séquestrations, privations de nourriture, coups et violences, viols, et même excision ». Comment mettre sur le même plan une retraite et un mariage forcé, ou bien une prescription d’anxiolytiques et une séquestration ? Sans compter que la plupart des actes cités sont déjà réprimés par le Code pénal. Ensuite, l’intitulé du nouveau délit est tellement flou qu’il ne répond pas aux critères de la loi pénale, voulant qu’une peine précise soit infligée en réponse à un délit clairement défini. En réalité, sous couvert de lutte contre l’homophobie, le gouvernement institue la théorie du genre dans le droit français. Cela par un texte dangereux à double titre, dont les premières victimes seront les enfants. […]

La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Vous souhaitez lire la suite ?

Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !

Formule Intégrale

À partir de 5,80€ / mois

  • Papier
  • Web
  • Tablette
  • Mobile
Formule numérique

À partir de 4,10€ / mois

  • Web
  • Tablette
  • Mobile

EN KIOSQUE

Découvrez le numéro du mois - 6,90€

Soutenez l’incorrect

faites un don et défiscalisez !

En passant par notre partenaire

Credofunding, vous pouvez obtenir une

réduction d’impôts de 66% du montant de

votre don.

Retrouvez l’incorrect sur les réseaux sociaux

Les autres articles recommandés pour vous​

Restez informé, inscrivez-vous à notre Newsletter

Pin It on Pinterest