Des œufs, un singe, un peu de homard, Michael Jackson et une ancienne députée italienne : quand élitisme économique et prétentions intellectuelles s'enfilent.
Maladie universelle, ancienne et susceptible d’une infinité de variantes, le snobisme peut se définir comme le désir de se hisser au sein du groupe « qui compte », celui où il faut être parce que l’on estime qu’il est au-dessus des autres. Bref, d’être avec les premiers de la cordée, comme dirait quelqu’un. Or, à cet égard, « l’art contemporain » apparaît comme une sorte de nirvana du snobisme, à un point inconnu jusqu’alors. À vrai dire, de même qu’il y a toujours eu des snobs, il y a eu, à chaque époque, un art « contemporain » (…)
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