Rescapé de la législature précédente, le député du Gard que sa faconde rend populaire auprès des sympathisants du Front national envisage l’avenir avec une certaine circonspection. À trois mois du congrès du parti, il décrypte les ressorts du moment macronien et plaide pour des alliances à venir.
Marine Le Pen semble avoir amorcé un virage idéologique, en évoquant une alliance avec Laurent Wauquiez.
C’est ce que nous réclamions depuis longtemps : nous avons besoin d’alliances ici et là. Moi-même, c’est ainsi que j’ai été élu, grâce à des alliances locales. Mais pour le cas Wauquiez, c’est à l’épreuve des faits qu’on jugera et qu’on pourra s’organiser. De manière générale, le schéma politique actuel est irrationnel, on a très peu de prise sur la vie politique. D’ailleurs, y a-t-il une vie politique ? Il y a surtout une vie médiatique : la vie d’un élu aujourd’hui est celle d’un intermittent du spectacle. Un jour chez Bourdin, un autre chez BFM.
Les élus FN à l’Assemblée n’ont-ils pas déçu depuis six mois ?
C’est la marmite médiatique qui a fait bouillir cette idée. Nous sommes très présents, et nous sommes classés parmi les 150 meilleurs parlementaires. Sachant que nous n’avons pas de groupe, il est difficile de faire plus. Mais les médias ont voulu (...)
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