A l’heure où le Gouvernement, suivant en cela une vision parisienne et jacobine portée notamment par la direction du budget, tente de mettre au pas les élus locaux et de leur faire faire les économies que l’État est incapable de réaliser pour lui-même, il est utile de revenir sur la réforme territoriale de 2015 qui a bouleversé la carte des collectivités locales et qui est révélatrice des réflexes technocratiques de nos élites.
Le maître-mot de cette réforme est le gigantisme : très grandes régions (la Nouvelle-Aquitaine a la taille de l’Autriche…), grandes communautés (la plus grande au Pays basque, ne compte pas moins de 158 communes), multiplication, par fusion, des communes nouvelles. Cette obsession de la taille, du « big is beautiful » part du postulat, populaire à Bercy, que des « mutualisations » permettront des économies d’échelle (...)
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