Naguère encore, le tatouage était l’emblème des mauvais garçons, à l’instar des compagnons de bagne de Jean Valjean. Le tatoué était un rebelle : il est devenu un mutin de Panurge. S’il se fait marquer, ce n’est plus pour faire la révolution, c’est pour être comme tout le monde. Dans le troupeau.
Confortablement installé à l’ombre du parasol, E. laissa un instant L’Incorrect qu’il savourait à petites gorgées, et sentit un frisson lui parcourir l’échine lorsque ses yeux se posèrent, à quelques mètres devant lui, sur un couple de sexagénaires vautrés sur des serviettes de bain turquoise, l’épiderme parsemé de tatouages multicolores. (...)
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