Malgré ses airs de tragi-comédie furieuse et baroque, Au revoir là-haut se révèle finalement bien trop sage.
Bernie, Enfermés Dehors, 9 mois ferme, autant de preuves qu’Albert Dupontel aime les marginaux, et avec Au revoir là-haut, l’acteur-réalisateur s’empare à nouveau de personnages décalés, Édouard, « gueule cassée » dessinateur de génie se faisant passer pour mort et Albert, modeste comptable, burlesque malgré lui, de retour de la « grande guerre ». Dès la première scène, Albert Dupontel annonce la couleur : deux plans séquences successifs, l’un en survol du champ de bataille, l’autre à hauteur d’homme dans les tranchées, nous immergent au cœur des affrontements. On y croise des trognes de bandes dessinées, l’apparition du grand méchant (Laurent Laffitte qu’on a connu plus en forme) tout droit sorti de Tex Avery, puis l’assaut, grandeur nature (...)
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