Et si la vogue des romans inspirés de vies réelles n’était qu’une recette facile pour masquer l’incapacité des écrivains à faire œuvre d’imagination ?
Tout le monde l’a noté, la deuxième guerre, plus précisément le nazisme, est au cœur des livres de deux des lauréats de l’automne, Éric Vuillard et Olivier Guez. Si l’on examinait les palmarès des années précédentes, on ajouterait d’autres exemples, comme Les Bienveillantes de Jonathan Littell. Il est tentant de s’interroger sur ce que cette omniprésence dit de la fascination des littérateurs, des jurys et des lecteurs pour le nazisme, comme l’ont fait de nombreux commentateurs. Mais on peut aussi regarder le millésime 2017 sous un autre angle : il confirme (...)
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