Jeudi 8 avril, le vote sur l’euthanasie a été bloqué par une poignée de députés d’opposition. Face à eux, un texte déposé par Olivier Falorni du groupe Libertés et Territoire, soutenu par 270 parlementaires de tout bord. Pas mal. Il faut du métier et du personnel pour rassembler autant de signatures. C’est le rôle de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), présidée par Jean-Luc Romero-Michel, 62 ans et une vie d’apparatchik gay. À la fin de ses études, il commença une carrière d’assistant parlementaire au RPR. Élu conseiller régional en 1998, il a intégré le bureau politique du parti. Pendant la décennie 2000, il misa sur le SIDA et tenta de s’implanter à Paris.
Pour le SIDA, cela fonctionna et il se fit connaître. En 2004, Jean-Pierre Raffarin fit de la maladie une cause nationale et le nomma président d’un machin chargé du sujet. Pour l’implantation parisienne, ce fut moins brillant. L’UMP lui préféra d’autres têtes de liste. Et puis la gauche était trop forte. Alors il entama un mouvement sinistrogyre. En 2007, il appela à voter Bayrou à la présidentielle. En 2008, il soutint Delanoë. En 2009, il rejoignit carrément le Parti socialiste. La récompense arriva : il fut réélu conseiller régional sur la liste parisienne d’Anne Hidalgo. Elle l’intégra aussi à sa propre équipe de campagne en 2014 à la mairie de Paris. Il devint maire-adjoint du 12ème, en charge de la culture. En 2015, il fut encore réélu conseiller régional sur la liste PS de Claude Bartolone. En 2020, il est encore monté d’un cran : maire-adjoint d’Hidalgo, en charge des droits humains. [...]
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !