Pouvez-vous nous rappeler les faits relatifs à l’affaire du « Mur des cons » et le déroulé de la procédure judiciaire qui a suivi ?
Les faits remontent à 2013 où dans un local du Syndicat de la magistrature était épinglé un tableau sur lequel figuraient principalement, mais pas uniquement, des personnalités politiques, avec pour sous-titre « Le Mur des cons ». Toutes ces personnalités étaient donc des cons, des cons parce qu’opposants politiques au Syndicat de la magistrature, évidemment très marqué à gauche. Mais il y avait aussi des gens qui n’étaient pas du tout des hommes politiques, je pense notamment à des parents d’enfants assassinés qui ont été placardés de la même manière outrancière.
Il y a eu de nombreuses plaintes déposées par différents plaignants qui étaient placardés sur ce mur. Un juge d’instruction a été saisi, ce qui a abouti à la mise en examen puis au renvoi devant le tribunal correctionnel de la présidente du Syndicat de la magistrature de l’époque, considérée comme la directrice de publication, sous plusieurs chefs d’accusation dont injure publique. Cela a abouti à une condamnation devant le tribunal correctionnel, puis il y a eu appel de la part du Syndicat de la magistrature et de sa présidente. En appel, ils ont perdu également. Ils ont utilisé tous les moyens de droit puisqu’ils ont formé des pourvois devant la Cour de cassation, qui vient donc de les rejeter. Est donc définitive la décision de la Cour d’appel condamnant Madame Martres en sa qualité de présidente du Syndicat de la magistrature de l’époque à une amende avec sursis et à des dommages et intérêts auprès des victimes, parmi lesquelles le RN qui a obtenu 2 500 € de dommages et intérêts. [...]
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