Le moderne aime les chiffres et mesure tout – c’est même à ça qu’on le reconnaît. Et pour cause, tout son monde est bâti sur l’empire du chiffre, depuis la construction de l’État, qui doit beaucoup à l’essor des sciences camérales, jusqu’à la démocratisation des sociétés, incarnée au quotidien par les enquêtes d’opinion et sondages, sans parler de l’encodage algorithmique de nos comportements par les nouvelles technologies. Conséquence : il n’est plus désormais un domaine de la vie sociale pour lequel on ne dispose d’une batterie de chiffres. [...]
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