Mettons tout de suite les pieds dans le plat. La Hongrie dépense 4,7% de son PIB dans les prestations sociales, contre 2,55% en moyenne pour l’OCDE. Mais alors pourquoi Viktor Orbán est-il sans arrêt présenté comme l’enfant terrible de l’UE ? Un homme qui, si l’on en croit la majorité des médias, gouvernerait avec une main de fer, sans gant de velours et sans se soucier du bien-être de sa population.
La réponse est pourtant simple : le gouvernement hongrois vient de déclarer que la récréation était terminée en remettant l’église au milieu du village. Une nouvelle modification est entrée en vigueur par laquelle la biologie reprend ses droits : la mère d’un enfant est une femme, le père est un homme. L’éducation de l’enfant sera garantie selon la culture chrétienne de la Hongrie et respectera son sexe de naissance.
Évidemment, la presse internationale n’a pas tardé à faire savoir que cette décision de politique intérieure était inacceptable. Ce qui est (encore une fois) tout simplement une tentative de nier la souveraineté de la Hongrie, préférant d’ailleurs passer sous silence le fait que la gestion du Covid-19 du gouvernement Orbán est si efficace que l’économie hongroise est, parmi les États membres de l’Union européenne, l’une des rares à avoir remonté la pente, augmentant son PIB de 10% au dernier trimestre. [...]
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