Suppôt supposé du virilisme, Jacques Audiard fait son aggiornamento féministe avec Les Olympiades d’après plusieurs nouvelles d’un auteur de bande dessinée, Adrian Tomine : plus de femmes co-scénaristes (Céline Sciamma, Léa Mysius) et plus d’actrices que d’acteurs, histoire de montrer sa bonne volonté. Un gars, trois filles : combien de possibilités ? Pas bézéf. Combien de minorités ? Beaucoup plus. Une fois relégués les petits hétéro-blancs, masse informe d’étudiants harceleurs, les héros et héroïnes affichent fièrement leurs multi-traumatismes raciaux, économiques et/ou sexuels. La palme à un second rôle d’ado standuppeuse bègue, noire et en surpoids (que ne fut-elle aussi unijambiste ?) [...]
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