On a dit la carrière universitaire de Marc Fumaroli « mandarinale ». Quelques faits étayent cette affirmation : le lycée Thiers, la Sorbonne, une agrégation de lettres classiques, une thèse magistrale. Et puis un parcours tout comme il faut : docteur, universitaire, cependant qu’il n’a jamais dérangé ce cursus honorum que pour enseigner au collège de France avant d’entrer à l’Académie française, inversant l’ordre courant. L’entorse peut sembler assez mince et Marc Fumaroli ne passait pas non plus pour un révolté. S’il portait tous les titres de l’intellectuel à l’ancienne, il en partageait aussi l’humeur. La presse salue un académicien « conservateur » : soulignant, outre des prises de positions polémiques, une manière d’être assez surannée dans laquelle se sont mêlés le regret, l’esthétisme et la grâce. [...]
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