Nicole Esterolle vient de faire paraître un ABC de l’art dit contemporain. Derrière ce malicieux pseudo se cache un personnage bien introduit dans le milieu de l’Art contemporain, dont il décrit avec férocité et profondeur les inouïs travers. Rencontre.
Tout le monde tourne autour de ce mot tabou, sans s’y risquer : y a-t-il une définition possible et réelle de l’Art contemporain ?
L’art contemporain a pris la suite de l’art moderne. Restera-t-il contemporain encore longtemps ? Sera-t-il plus contemporain demain qu’aujourd’hui ? C’est Marcel Duchamp, ai-je lu récemment dans un petit gratuit culturel lyonnais, qui « a fait basculer l’art moderne en art contemporain »… Tout cela semble évidemment d’une totale et hilarante absurdité et mérite en effet quelques éclaircissements. Disons, pour faire à la fois simple et exact, que pour obtenir le label art contemporain, l’art doit être vidé de toute substance ou mise en forme sensible ou poétique, de tout savoir-faire, de toute invention formelle (...)
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !