Adaptation du roman autobiographique de Romain Gary, La Promesse de l’aube retrace vingt années d’une vie extraordinaire, de l’enfance difficile en Lituanie et l’adolescence sous le soleil de Nice, jusqu’aux exploits dans les Forces aériennes françaises libres. Promesse tenue !
L’adaptation d’un roman au cinéma nécessite de trahir sans inhibition, mais avec fidélité, une œuvre qui nous a profondément marqués. Mais s’attaquer à ce que beaucoup considèrent comme LE roman initiatique de référence et qui a bercé la jeunesse de dizaines de générations relève d’une gageure suicidaire. À la moindre erreur, c’est la guillotine garantie. Avec sa Promesse de l’aube, Éric Barbier fait coup double : conserver l’essence du chef-d’œuvre de Gary et exhumer un genre disparu, le grand film d’aventure populaire. À l’exception de trois flash-backs aussi faciles qu’inutiles, le réalisateur s’émancipe d’une construction romanesque fondée sur des allers-retours temporels récurrents et choisit (...)
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