La réforme de l’État est un marronnier indispensable à tout début de mandat. Pourtant sa pérennité est l’illustration de son échec constant. Il y a fort à parier que « CAP 2022 » connaîtra le même sort que ses prédécesseurs.
Il y eut, avec Nicolas Sarkozy, la Révision générale des politiques publiques ou RGPP, de 2007 à 2012, avec François Hollande, la Modernisation de l’action publique ou MAP, de 2012 à 2017. Aujourd’hui, apparaît avec Emmanuel Macron le Comité Action publique 2022 ou CAP 2022. La réforme de l’État est un marronnier indispensable à tout début de mandat. Pourtant sa pérennité est l’illustration de son échec constant. Il y a fort à parier que « CAP 2022 » connaîtra le même sort que ses prédécesseurs.
Toutefois, les propos tenus par Emmanuel Macron laissent à penser qu’il a bien conscience des dysfonctionnements de l’État. Son annonce d’un très sarkozien spoil system à la française, qui verrait chaque directeur d’administration être examiné sous toutes les coutures, et en particulier celle de la loyauté politique, montre une ferme volonté de prendre en main l’administration.
Pourquoi alors craindre un échec ? D’abord pour (...)
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