Le célèbre avocat, par ailleurs président du CRSI (Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure), dresse un tableau accablant de la société française, où la violence prospère sur la dissolution de tout lien social.
Est-il vrai que la délinquance explose ou est-ce qu’on en parle plus aujourd’hui ? Par ailleurs, les policiers se plaignent de n’être pas suivis par les politiques, de ne pas avoir assez de moyens et de ne pas pouvoir exercer leurs fonctions comme ils aimeraient le faire. Comment voyez-vous les choses et pourquoi en est-on arrivé là ?
L’état des lieux est assez inquiétant. La délinquance violente a augmenté, et en particulier celle qui s’en prend directement aux forces de l’ordre, ce qui explique un très fort ressentiment dans la police et la gendarmerie sur la teneur de la réponse judiciaire. Souvent, les policiers ont l’impression de n’être pas suivis par le juge et de travailler pour rien, notamment lorsqu’une personne dangereuse mise en examen après avoir tenté de s’en prendre violemment aux forces de l’ordre, est ensuite remise en liberté sous contrôle judiciaire. Ce cas de figure arrive malheureusement trop souvent. Sur les sites d’expression de la gendarmerie, on trouve des messages d’une très grande virulence envers l’institution judiciaire.
Les violences matérielles prennent aussi parfois des proportions impressionnantes, notamment en Isère et dans la région de Limoges, lors d’attaques contre des casernes et du matériel de gendarmerie, avec des (...)
A découvrir dans le dernier numéro de L'Incorrect et en ligne pour les abonnés
Est-il vrai que la délinquance explose ou est-ce qu’on en parle plus aujourd’hui ? Par ailleurs, les policiers se plaignent de n’être pas suivis par les politiques, de ne pas avoir assez de moyens et de ne pas pouvoir exercer leurs fonctions comme ils aimeraient le faire. Comment voyez-vous les choses et pourquoi en est-on arrivé là ?
L’état des lieux est assez inquiétant. La délinquance violente a augmenté, et en particulier celle qui s’en prend directement aux forces de l’ordre, ce qui explique un très fort ressentiment dans la police et la gendarmerie sur la teneur de la réponse judiciaire. Souvent, les policiers ont l’impression de n’être pas suivis par le juge et de travailler pour rien, notamment lorsqu’une personne dangereuse mise en examen après avoir tenté de s’en prendre violemment aux forces de l’ordre, est ensuite remise en liberté sous contrôle judiciaire. Ce cas de figure arrive malheureusement trop souvent. Sur les sites d’expression de la gendarmerie, on trouve des messages d’une très grande virulence envers l’institution judiciaire.
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !