Jusqu’au soir du 14 mai dernier, les médias de grand chemin pariaient sans hésitation sur sa défaite. On l’avait d’ores et déjà enterré et remplacé par une émule turque de François Hollande. À la merci d’une coalition hétéroclite regroupant des sociaux-démocrates, des nationalistes, des libéraux et même une poignée de militants woke et LGBT autour d’un seul et même candidat, le néosultan à la tête de la Turquie était – nous disait-on – sur le point de tirer sa révérence. On avait même fini par intégrer l’idée que l’AKP, le parti islamo-conservateur d’Erdogan, se trouvait définitivement dans l’impasse. La crise économique, l’inflation galopante, les scandales decorruption à répétition – sans parler de la gestion calamiteuse du séisme de février dernier – auraient raison de son pouvoir. Les rumeurs sur son état de santé aidant, on préparait même déjà l’après-Erdogan. Mais rien ne s’est passé comme prévu : contre toute attente, au premier tour, le président sortant a déjoué tous les Jusqu’au soir du 14 mai dernier, les médias de grand chemin pariaient sans hésitation sur sa défaite. pronostics endevançant même son rival de plus de deux millions de voix. [...]
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