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Alors que l’islamisme ne cesse de progresser dans la France comme dans le Monde, le christianisme continue d’être la cible des anticléricaux. Un militaire français nous parle de l’importance du financement des projets d’aide aux chrétiens et du besoin de rebattre le pavé pour regagner du terrain. Il nous propose quatre axes majeurs pour mener à bien le combat des Catholiques en France.
Partout dans le Monde et en France en particulier, le Christ est attaqué. Une ZAD sur le lieu de construction d’une basilique à Saint Pierre du Colombier, la croix du pic du midi détruite, des incendies et dégradations multiples de nos églises, nos calvaires vandalisés par centaines, etc. Chaque jour pendant que l’islamisme progresse sans être inquiété par les militants et activistes gauchisants trouillards, l’Église continue elle d’être la cible des bouffeurs de curés. Ayant déserté la lignée anti cléricale subtile de Brassens, Desproges et ses comparses, qui avaient au moins le mérite d’un verbiage doux amer non dénué de poésie, ces inquisiteurs sont aujourd’hui des terroristes de la pensée et depuis quelques années, ils joignent la parole aux actes. Alors que faire dans cette guerre de mouvement ou l’ennemi est en nombre, bien implanté et renforcé par le quatrième pouvoir qui relaye chacune de ces initiatives et sa propagande, et étouffe les faibles sursauts des catholiques en France. Voici quatre axes d’efforts pour la bataille de France des catholiques.
Premièrement, le nerf de la guerre c’est l’argent.
Premièrement, le nerf de la guerre c’est l’argent. A cet égard, la zakat – prescription selon laquelle 2.5% des revenus d’un musulman sont reversés chaque année aux pauvres – devrait nous interroger en tant que fidèles catholiques. « Qu’as-tu fait de ton talent ? » Qu’as-tu fait de ton argent ? Une personne qui gagne 2500€ par mois donne-t-elle 750€ par an à des organisations catholiques et aux paroisses ? A peine donnons-nous parfois quelques centimes à la messe, ou alors nous ouvrons les mains à celui qui nous tend la corbeille en esquissant un sourire gêné. Qu’importe puisque nous sommes présents à la sainte messe pour vivre le sacrifice renouvelé du Christ. J’ai coché la case pour une semaine. Laissez-moi tranquille.
Malotru ! Bachi-bouzouk ! Moule à gaufre ! Réveil là-dedans soldat du Christ ! Si l’on prend les chiffres du nombre de catholiques en France (chiffre de 10 millions de personnes) et une somme moyenne versée de 500€ par an (soit 2.5% d’un revenu d’environ 1600€ par mois) cela nous donne 5 milliards d’euros. 5 milliards d’euros. Mes bien chers frères, mes bien chers sœur, reprenez avec moi tous en cœur : 5 fois le coût de la reconstruction de Notre Dame de Paris. Rien que ça.
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Ne soyons donc pas ces cigales qui chantent tout l’été en vain. Soyons méthodiques, soutenons des projets qui font sens dans nos régions et aussi au niveau national. Et surtout comme le dit l’évangile : « ne prenez pas un air triste comme les hypocrites » [Matthieu 6 :16] lorsque vous jeunerez de votre porte-monnaie ! Soyez au contraire enjoués de donner et entrainez les foules derrières vous pour l’Église de France. Dieu vous le rendra au centuple, mais pas sous forme de déduction fiscale. Deuxièmement, soyons un peu plus intelligents en finançant avant tout des projets d’aide aux chrétiens et qui servent nos intérêts. Charité bien ordonnée commence par soi-même et par ses frères. L’ONG SOS Chrétiens d’Orient pourrait d’ailleurs confirmer le sort des organisations d’aide aux chrétiens en Jordanie et ailleurs au Moyen-Orient, vilipendées et entravées dans toutes leurs actions, ce qui n’est pas le cas des organisations musulmanes en France.
Troisièmement, rebattons le pavé !
Troisièmement, rebattons le pavé ! Pas pour s’opposer à une nouvelle loi inique qui marchandise le corps de la femme, ouvre de nouveaux droits abominables contre le bon sens et la nature. Que nous a donc apporté la Manif pour tous au schmilblik sociétal ? Absolument rien. Nous étions 1 million de personnes au champs de Mars le 24 mars 2013. Grand bien vous fasse les cathos ! Le Gouvernement n’a jamais reculé car nous sommes des agneaux. Nous devons rebattre le pavé pour occuper le terrain. Depuis quand n’avez-vous pas fait de procession dans la rue ? On relègue cela au folklore local en Bretagne pour les pardons l’été mais dans nos villes civilisées c’est has been. Va à la messe – sauf pendant le confinement – et tais-toi. Organisons donc des processions dans la rue en chantant pour Noël, le Carême, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption, etc. Toutes les occasions sont bonnes pour faire revivre la fille ainée de l’Église.
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A cet égard, l’augmentation des messes dites en forme extraordinaire n’est pas une surprise. Les Hommes reviennent naturellement à la belle liturgie, aux homélies « péchues » et engagées qui dépassent le « accueillez un migrant chez vous, c’est la volonté de Dieu », pour faire des fidèles des acteurs quotidiens de leur foi. Il faut aussi garder une capacité de réaction rapide aux événements en utilisant les réseaux sociaux. Ils annoncent qu’ils vont déboulonner la statue de Saint Jeanne d’Arc ? Souple et manœuvrier, rassemblement dans la foulée de tous les catholiques disponibles pour faire barrage. Une statue de la vierge est détruite dans la nuit à l’entrée d’un village, mise en place d’une cotisation et devis pour réparer ou racheter une statue. Aucun centimètre carré de terrain ne peut être abandonné. Enfin, quatrièmement, la seule manière de changer les choses est de voter et de voter bien. Républicains, Monarchistes, peu importe la nuance du camaïeu.
Il faut voter pour remettre au pouvoir une génération de droite lato sensu qui aura les leviers pour le bien commun
Il faut voter pour remettre au pouvoir une génération de droite lato sensu qui aura les leviers pour le bien commun. Sinon nous sommes condamnés à être brimés et inaudibles. On peut toujours considérer un tel ou un tel comme trop libéral, trop identitaire, etc. Mais ici le dilemme est simple : voulons nous mettre un coup d’arrêt démocratique à la folie des hommes ou la subir ?
Cessons donc d’être des éternels insatisfaits grincheux.
Écoutez. Les cloches sonnent. Nous sommes dimanche. En avant pour la messe.
Catholique : défends ta foi, vote bien et n’oublie pas ton porte-monnaie ce matin !
Dominique Balian
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