Comme je marchais le long d’un chemin qui devait bien dater du temps de Camulogène, mon pied buta sur une pierre polie, mais ferme. Je m’étalai sur le talus. Pavé impavide, la pierre ne témoignait de rien. Je subodorai le roc installé qui avait contribué à briser plus d’un essieu de char, plongé dans ses rêves de pierre. Sa surface était d’un gris honnête, bonne couleur de pierraille, à peine rayée de blanc, douce à la main et comme lustrée par endroits. La veine affleure ainsi tout le long du chemin, les premiers pieds ayant tracé avec précision la route la plus sûre, faisant confiance aux robustes serviteurs qui savent qu’on n’attend pas des pierres qu’elles roulent mais qu’elles demeurent. La suite à lire dans l'Incorrect numéro 32...
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