Ce qui surprend quand on plonge dans « l’anti-fachosphère », c’est la précision des informations données et la minutie avec laquelle ses rédacteurs couvrent l’actualité des cercles ultra-droitiers. On n’ose imaginer le temps que ces militants doivent passer à scruter les pages facebook d’untel et à recouper des informations pour détecter des liens éventuels entre tel élu du FN et un obscur groupuscule néofasciste. Au point que les journalistes consultent régulièrement ces sites pour étayer leurs articles. Parfois, on a même l’impression que les antifascistes sont mieux renseignés sur les groupes d’ultra-droite qu’ils surveillent que les membres de ces groupes eux-mêmes.
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