Ridowane Khalil a été condamné le 20 février 2020 à 12 mois de prison avec sursis, à une amende de 1000 euros et à vous verser 10000 euros de réparations au titre du préjudice moral et du préjudice d'image, consécutivement à une agression filmée dans un bar de Sens où il vous menaçait et proférait des injures. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce personnage ?
Avant le 5 décembre dernier et cette malencontreuse rencontre rendue publique à la suite de la diffusion de la vidéo par le rappeur Booba, je ne connaissais pas personnellement M. Khalil. Tout juste avais-je vu passer son nom dans la presse locale quelques semaines après l'incendie criminel du centre commercial du quartier des Champs-Plaisants à Sens puisqu'il s'était porté acquéreur de la supérette provisoire en 2017. Il est également le gérant d'une boucherie halal dans le quartier de la Zup et le président de club de football du Racing Club de Sens (club franco-maghrébin) placé en non-activité par le District de l'Yonne en octobre 2019 pour cause de mauvaise gestion financière.
Le 14 juillet, le susnommé Ridowane Khalil a diffusé une nouvelle vidéo sur Twitter où on l’entend vous surnommer « odoulette » et vous traite de « petite pute ». Il semble assis à proximité de votre table d’un café de Sens où vous sirotiez tranquillement un Perrier. Comment se fait-il qu’il puisse continuer à vous harceler alors qu’il a été condamné ? Cet homme ne craindrait-il pas la justice ?
Vraisemblablement, le jugement du Tribunal correctionnel de Sens et sa condamnation récente n'ont eu aucun effet sur l'intéressé. Depuis le procès, il n'a cessé de s’afficher publiquement hostile à mon endroit en réagissant régulièrement à mes tweets comme si de rien n'était. Plus grave, il s'est montré particulièrement intimidant avec mon amie Karine Bouvier Desnos, conseillère municipale RN de Sens, avec qui je partageais un verre quand il m'a menacé en décembre. Le dernier épisode en date est révélateur du sentiment d'impunité totale qui habite M. Khalil. Alors que je prenais un verre avec des collègues, en terrasse sur la place la plus fréquentée de la ville, il s'est assis en face de moi, me dévisageant et m'insultant pendant près d'une heure. Comme la dernière fois, il s'est senti obligé d'immortaliser son pathétique "fait d'arme" en me filmant avant de publier la vidéo sur ses réseaux sociaux. Ce harcèlement ininterrompu m'interroge et m'inquiète. Nous avons affaire à un individu qui traite les décisions de justice par le mépris. Il se considère au-dessus des lois et entend continuer à se faire justice lui-même, c’est-à-dire à me faire payer chèrement mon intervention républicaine au conseil régional de Bourgogne Franche-Comté. Sa récidive confirme qu’il n’a visiblement ni remord ni regret et encore moins de crainte de devoir assumer une nouvelle fois ses actes devant les tribunaux.
Comme Ridowane Khalil, un grand nombre de racailles et de délinquants qui pourrissent la vie de millions de Français, ne redoutent pas la justice française car ils la jugent faible, lente et abstraite. Les sanctions, quand elles sont prononcées, mettent beaucoup trop de temps à tomber et combien de peines sont réellement effectuées ? Pour les victimes en revanche, la peine et les dommages sont immédiats, concrets et de plus en plus violents. Cette situation m’inquiète car tant que la justice tardera à sanctionner concrètement cet individu, il se sentira renforcé et poursuivra son harcèlement tout en incitant d’autres personnes à l’imiter et à faire usage de la violence contre moi, mes proches ou ma famille. [...]
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