La nostalgie des années 80 atteint son paroxysme. Jusqu’à l’overdose ? Oui, quand l’évocation de cette période se limite à quelques gimmicks et effets de style caricaturaux. Ce n’est pas le cas avec « Cobra Kai ». La série offre certes sont lot de références nostalgiques, à commencer par des flashbacks tirés du premier « Karaté Kid ». La bande originale fait ainsi la part belle au hard rock burné de la scène glam de Los Angeles, Ratt ou Guns And Roses étant nommément cités par certains personnages, ou encore à la synthwave dont raffole l’alt-right étatsunienne. Les films d’action de propagande anti-soviétique de l’ère Reagan sont aussi largement invoqués. Ayant pour cadre Los Angeles, « Cobra Kai » nous montre ainsi la transformation de la Cité des Anges, autrefois temple de la fête décomplexée, en lieu de pèlerinage de la révolution culturelle progressiste. [...]
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