Qu’est-ce qui vous a séduit chez Emmanuel Macron au point que vous ayez choisi de le rejoindre pour la campagne présidentielle de 2017 ?
Je ne voulais ni de Hollande, ni de Sarkozy, ni de Hamon. À ceux qui lui reprochaient d’être socialiste, Macron répondait qu’il s’était émancipé de Hollande. Ça me plaisait, mais c’était la première arnaque, parce qu’en réalité, ils sont bien les mêmes. Ensuite, il parlait rassemblement et dépassement des clivages. Le pays allait très mal, donc je trouvais très bien qu’on se retrousse tous les manches pour le relever. Il disait qu’il prendrait toutes les bonnes idées, d’où qu’elles viennent, ce que je trouvais intelligent. Mais ils se sont fait rattraper par le système : aujourd’hui, si une proposition vient d’ailleurs, ils ne la prennent pas. Ses belles paroles m’ont séduite, moi et beaucoup d’autres, mais ce n’était que du mensonge, que de la tchatche !
Avez-vous vu une évolution entre Macron candidat et Macron président ? [...]
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !