Pourquoi avoir réclamé cette mission d’information parlementaire ?
Parce qu’il y a eu des témoignages dans la presse, de la part d’intellectuels, de personnalités, qui ont attiré l’attention à la fois sur ce que l’on appelle la culture de l’annulation ou « cancel culture », et l’ostracisation de ceux qui pensent différemment des promoteurs de cette idéologie. Des personnalités se sont vu interdire l’accès à certaines universités, je pense notamment au cas emblématique de Sylviane Agacinski à Bordeaux. Cette demande fait également suite aux déclarations de Jean-Michel Blanquer pointant le problème de l’islamogauchisme dans l’enseignement supérieur, et de divers articles de presse dénonçant une communautarisation rampante de certaines universités (notamment sur le port du voile ou la présence de certains ouvrages jugés non-désirables dans les bibliothèques universitaires). Il a donc semblé intéressant d’éclairer le regard du parlement sur ce phénomène pour en évaluer l’impact, le périmètre, et surtout identifier les propagateurs.
Pensez-vous que votre demande puisse aboutir ?
C’est une demande adressée au président de l'Assemblée nationale, qui nous a répondu qu’il transmettait à la présidence de la commission culture et éducation. Ce qui revient en réalité à refiler la patate chaude et à refuser d’en prendre la responsabilité. Il y a fort à parier que la présidente de la commission refusera cette demande.
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