D’après le Rassemblement national, qui se fonde sur une étude de 2006 des économistes Yves-Marie Laulan et Jacques Bichot, le coût de l’immigration oscillerait entre 35 et 70 milliards par an. Vu des écolos, qui citent une étude de 2006 du chercheur Lillois Xavier Chojnicki, le solde de l’immigration serait positif de 4 milliards. En 2010, l'essayiste Jean-Paul Gourévitch publiait dans la revue Contribuables associés une estimation de 30 milliards. Depuis, il est redescendu à 17,5. Pour sa part, en 2013, l’OCDE penchait pour un coût de 10 milliards. Plus près de nous, en 2018, sur le site Dreuz, Danièle Lopez faisait monter l’addition à 164 milliards. Évidemment, personne ne compte jamais les mêmes carottes. Les nôtres se trouvent exclusivement dans les comptes de l’État.
Il y a les immigrés légaux. La Cour des Comptes s’en est occupée. Dans un rapport de 2020, elle estimait leur coût à 6,57 milliards d’euros pour 2019. Dans cette somme, vous trouvez les montants investis dans les conditions d’accès et de séjour, l’accueil et l’intégration des populations déjà installées en France. Cela représente une dépense pour les 276 576 titres de séjour délivrés en 2019 de 23 754 euros par tête. Par comparaison, la même année, la France dépensait 751 milliards en mesures sociales pour ses 67 millions d’habitants, soit 11 393 euros par tête. En moyenne, l’État dépense deux fois plus pour les immigrés que pour ses citoyens. Mais ce n’est pas tout. Il manque les bénéfices fiscaux de l’immigration, le coût de l’immigration clandestine et celui des effets collatéraux de l’immigration incontrôlée. C’est là que les gens commencent à se taper dessus. [...]
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !