Le duel Donald Trump-Joe Biden a réveillé chez certains élus américains des velléités de séparatisme. Wyoming, Mississippi, Colorado, autant de « blue » ou de « red states » qui font l’objet de frondes orchestrées par leurs propres élus lesquels considèrent que « le gouvernement fédéral laisse tomber continuellement les familles de travailleurs, les personnes âgées, les contribuables, les anciens combattants et les propriétaires de petites entreprises », comme le constate Kyle Biedermann. Une défiance vis-à-vis de Washington que quatre ans de mandature Trump ont considérablement accentuée et qui a trouvé son point d’orgue lors de l’invasion du Capitole, par tout ce que compte la nation américaine de complotistes, de membres de l’extrême droite et autres partisans du Sud confédéré.
« Beaucoup de nos États ont la capacité d’être autonomes, et nous regardons vers le Texas, et la possibilité qu’il fasse sécession », déclare de son côté Frank Eathorne, président de la section des Républicains du Wyoming. « Cette décision aura des conséquences profondes pour l’avenir de notre république constitutionnelle. Peut-être que d’autres États devraient s’y joindre et former une Union d’États qui respecteraient la constitution ». Depuis des années, en Californie, dans le Colorado ou le Vermont, des campagnes font la promotion de l’indépendance, toutes lancées par des groupes politiques qui cultivent la nostalgie d’un âge d’or que l’on ne voit plus que dans les livres d’histoire ou sur les écrans d’Hollywood. [...]
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