Gloubi-boulga convoquant à peu près toutes les croyances, du karma indien aux fêtes chrétiennes en passant par des rituels celtiques au dieu Mabon, proche de certains sabbats de sorcières, le corpus anthroposophique se fonde sur un enseignement ésotérique reçu par Steiner « de dimensions auxquelles lui seul avait accès », qui n’est révélé qu’aux plus audacieux d’entre les adeptes; les autres se contentant du fatras new age, du régime alimentaire à base de gruau, des poupées de chiffons – à plusieurs centaines d’euros – représentant les lutins « anges gardiens » des enfants, ou de tutos pour composer des tables de fêtes en fonction des saisons.
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De fait, les anthroposophes initiés se présentent comme les récipiendaires de la science de l’occultiste allemand, mais croient en l’existence de « grands initiés » guidant le développement de l’humanité (Bouddha, Manès, Christian Rose-Croix, Scytianos, Rudolf Steiner, etc.), en la réalité de sept corps constituants de l’homme (« physique », « éthérique », « astral », « Moi », « Soi-Spirituel », « Esprit de vie », « Homme-Esprit »);que chakras et auras rythment notre réalité; que les souffrances de nos vies présentes sont la conséquence de nos actions passées dans d’autres vies; ou bien encore que la super-entité appelée Michaël choisit parmi les anthroposophes les garants de l’humanité de demain. La liste est non-exhaustive. Un peu plus et les enfants indigos étaient de la partie [...]
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