Emmanuel Macron continue d’essayer de faire illusion par des propositions dans le domaine de la sécurité, comme pour mieux faire oublier le bilan désastreux de son quinquennat qui a vu se développer la délinquance violente et le délabrement des zones de non-droit. Son déplacement à Nice révèle aussi une dérive de la mission régalienne de la sécurité en mettant en avant le poids des polices municipales et un « continuum de sécurité », avec toujours un peu moins d’État. Reprenons certains points abordés par le président de la République.
Redéploiement des effectifs et augmentation du budget
Emmanuel Macron a promis le doublement des effectifs sur le terrain d’ici dix ans. Il avait lancé en 2017 le concept générique de « politique de sécurité du quotidien » (PSQ), en demandant plus d’effectifs présents sur la voie publique, sans création de commissariats ou de brigades de gendarmerie dans les zones sensibles pour tenir le terrain, seule politique efficace. On voit bien l’absence de résultat de cette politique. Cela avait pourtant déjà été le cas pour les zones de sécurité prioritaire (ZSP) caractérisées par un inefficace saupoudrage des effectifs. Le président de la République semble donc se réveiller au bout de cinq ans, en promettant pour dans dix ans ce qu’il n’a pas su tenir depuis 2017. Avec lui, la sécurité c’est toujours pour plus tard. [...]
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