C’est le dernier nous promettent-ils. Même si on sait que les promesses d’Hollywood n’engagent que ceux qui croient celles d’Emmanuel Macron, on va profiter de la Pentecôte pour prier très fort afin que ce soit vrai tant l’ultime opus de la résurrection des dinosaures se révèle aussi laid que stupide. Cela fait plusieurs années que les dinosaures se sont échappés de leur île, Isla Nublar, pour vivre ensemble avec les humains sur le continent. Du moins à ce qu’il paraît, puisqu’à aucun moment, le spectateur ne les voit. C’est con, croiser un T-rex sur l’autoroute ou faire du manège avec un vélociraptor eut été assez marrant à mettre en scène. Mais le réalisateur n’en a que faire de mettre en scène : dès l’ouverture, tout est d’une indigence crasse. Expédié avec un je-men-foutisme admirable d’assurance, Colin Trevorrow annonce le programme en cinq minutes : un bras d’honneur. On nous promettait « Le Monde d’après », mais rassurez-vous cher lecteur, vivre avec des dinosaures ne change rien à votre quotidien, c'est Disneyland à côté de Saint-Denis (...)
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !