La cause de la transidentité a subi de nombreux revers ces derniers mois en Grande-Bretagne, où paraît s’opérer un véritable réveil des consciences face aux drames causés par les transitions de genre de centaines d’enfants et d’adolescents. Alors que la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon démissionnait récemment à cause du débat sur l’identité de la femme transgenre Isla Bryson et de son projet de loi controversé autorisant la transition de genre chez les adolescents de 16 ans (texte bloqué par Westminster), la journaliste de la BBC Hannah Barnes vient de publier Time to Think, livre dans lequel elle pointe du doigt les graves déficiences du traitement et de l’accompagnement des patients mineurs dans la Gender Identity Development Service (GIDS) de la clinique londonienne Tavistock.
Patients autistes et dépressifs
La première et sans doute la plus sérieuse révélation faite par Hannah Barnes porte sur la santé et le profil des enfants. Après avoir discuté avec soixante psychologues, psychothérapeutes, infirmières et fonctionnaires, Hannah Barnes en est venue à une conclusion effroyable : plus d’un tiers des enfants traités pour une transition de genre étaient autistes, et bon nombre des autres étaient des dépressifs. Certains étaient des adolescents victimes d’abus sexuels. Enfin, parmi les cas relevés, on trouve des jeunes qui s’automutilaient. En clair, la question de la transition de genre n’était que l’un des problèmes auxquels ces enfants faisaient face, et peut-être un faux problème. [...]
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