Un matin de 2018, la maison de Frédéric Beigbeder se voit vandalisée par des néo-féministes. On lui reproche de plus en plus de choses dans les mois qui suivent, non seulement d’avoir signé le manifeste des 343 salauds contre la pénalisation des clients de prostituées (loi dont les effets pervers sont depuis parfaitement établis), mais encore d’avoir pris à la légère le témoignage d’une agression sexuelle faite par l’une de ses autrices vingt ans plus tôt et dont il ne se souvient pas, d’être trop blanc, trop mâle, trop hétéro, trop boomer. Lui, le roi de la littérature branchée des années 2000, le dandy suprême des nuits parisiennes autant poudrées que pailletées, le voici mené au pilori par plusieurs harpies de la génération woke. Va-t-il répliquer ? [...]
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