Doyen de Lyon III, François Guéry défend la thèse originale d’une loi du plus faible, contre un darwinisme dévoyé qui verrait dans la force un moyen empirique de subsister. C’est l’observation de la vie intra-utérine qui lui sert d’exemple « irréfutable ». Universel, ce séjour du fœtus dans le ventre maternel est l’illustration même de ce que la nature, par équité, « réserve à chacun et selon son degré de force, une protection proportionnée ». Devant l’usage populiste de la violence, il récuse la loi chimérique du plus fort, appuyée par les philosophes du XXe et démentie par le système de reproduction des mammifères. [...]
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