Polaris débute par un plan exceptionnel : un brouillard blanc qui semble aussi glacial que compact laisse émerger un point noir qui devient une petite silhouette tenant à peine debout et tanguant sous le blizzard, à mesure qu’elle se rapproche. Aux 2/3, sa voix-off en anglais énonce des banalités sur la vie et le devenir, avec un fort accent du sud de la France. Tout le problème du documentaire d’Ainara Vera tient en cette superposition : le texte abîme les images. La réalisatrice y suit au long cours Hayat, capitaine de bateau dans l’Arctique, et sa sœur Leila enceinte restée au pays. [...]
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