« La fraude sociale, les précédentes majorités en ont beaucoup parlé, mais sans vrai résultat. Notre ambition ne se limite pas aux chiffres : en luttant contre la fraude, on reprend le contrôle de notre modèle social » déclarait le 29 mai dernier Gabriel Attal dans un entretien pour Le Parisien. Le ministre des Comptes publics a depuis annoncé les différentes mesures constituant ce plan de lutte contre la fraude sociale.
Un chapelet de demi-mesures
Attal a d’abord évoqué un sujet bien connu à droite : la fraude à la carte vitale. Certains individus étrangers viennent effectivement en France se faire soigner en utilisant la carte d’un Français pour se faire rembourser. Afin de remédier à cette situation, l’idée d’une carte vitale biométrique a été un temps évoquée. Cependant, cette proposition a été écartée car une grande partie des médecins et pharmaciens ainsi que la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) y sont opposés. Face à cette impossibilité, Attal a dégainé une autre idée : la fusion de la carte vitale et de la carte d'identité. Une idée que partage Frank Allisio, député Rassemblement national en charge des affaires sociales et porte-parole de leur proposition de loi sur la fraude sociale parue il y a quelques mois.« Qu’ils le fassent ! Ils se réveillent mais ça fait 6 ans qu’ils sont au pouvoir. Si on part du principe que ça fait 20 milliards de fraude par an – prenons même une mesure basse, 10 milliards –, ça veut dire qu’on a perdu 60 milliards en 6 ans. C’est fou ! »
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