Quand, où et comment sont nés les mouvements type No Kids et childfree ?
La grande famille des childfree – « sans enfant par choix » – regroupe en son sein plusieurs chapelles qui, si elles œuvrent ouvertement pour une convergence des luttes, se mènent une véritable guerre larvée.
Depuis quelques années, le monde médiatique met en avant le mouvement No Kids. Né en 2010, outre-Atlantique, le label GINKS (Green Inclination, No Kids pour « engagement vert, pas d’enfant ») estime qu’il ne faudrait plus enfanter pour sauver la « planète ». Ses partisans résumaient ainsi leur doctrine : « Si tu aimes les enfants, ne les mets pas au monde, c’est une poubelle. » Ce mouvement a trouvé un écho particulier ces dernières années sur le continent européen, et particulièrement en France, après la publication d’une étude dans la revue scientifique Environmental Research Letters. Les chercheurs ont estimé que faire un enfant de moins permettrait à une personne d’économiser 58 tonnes de CO2 par an, soit six à huit fois l’empreinte carbone d’un Français. Ces chiffres ont été contredits depuis, mais ont permis de donner une justification « vertueuse » à ceux qui ne désirent pas avoir d’enfants. [...]
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