Vingt-sept ans est un âge célèbre. Les étoiles du rock s’y éteignent, consumées par les excès, quand les ambitieux y récoltent leurs premiers lauriers. Comme un certain Bonaparte, qui y triomphe lors de la campagne d’Italie, offrant une victoire inespérée à une France seule contre toute l’Europe depuis des années, posant la première marche de l’escalier vers le trône. À plus de deux siècles de là, un de ses admirateurs déclarés tente de marcher dans ses pas. Au même âge, il lance lui aussi sa carrière politique, avec des rêves que l’on imagine au moins aussi grandiloquents. Le cadre n’est certes plus le vert étincelant de la plaine du Pô teinté de poudre et de sang mais le sol poisseux d’un bar dansant où l’on n’entre d’ordinaire que lorsqu’on a été refusé ailleurs, place de la Bastille. [...]
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