Depuis une vingtaine d’années, nous avons assisté dans nos villes à une prolifération de cyclistes et autres praticiens d’objets roulants (trottinette, monoroue électrique, hoverboard…) définis par la novlangue contemporaine comme les acteurs de la « mobilité douce ». Vivement encouragé par les politiques publiques au nom de la protection de l’environnement et de la lutte contre la pollution atmosphérique causée par les véhicules thermiques, le développement du vélo s’est ainsi propagé en toute bonne conscience et même avec un sentiment de supériorité éthique et un esprit militant faisant de la plupart des cyclistes urbains une avant-garde roulante de cet « Empire du Bien » que Philippe Muray décortiqua avec maestria. Flatté et promu par la doxa officielle, le cycliste s’est donc imposé comme le nouveau genre humain de nos cités et gare à celui qui ne lui cède pas la priorité. […]
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