Voilà un an qu'Aymeric Chauprade ne s’était pas exprimé. L’ancien conseiller de Marine Le Pen a accepté de s’expliquer sur tout ce qui avait alors désorienté ses plus ardents défenseurs. Pour le géopolitologue et député au Parlement européen, le combat pour la civilisation européenne continue.
Qu’est-ce qui vous a pris, en mars 2017, un mois avant la présidentielle, de venir témoigner contre Marine Le Pen dans un livre et dans Envoyé spécial, et, comme si cela ne suffisait pas, de déclarer que vous vous teniez à la disposition de la justice ?
Vous n’avez pas l’impression que c’est le FN qui devrait se justifier auprès des Français plutôt que moi? Qui est mis en accusation pour un vaste système d’emplois fictifs au Parlement européen ? Eux ou moi ? Qui est mis en examen dans le cadre d’un vaste système de surfacturation? Eux ou moi ? S’il y a bien quelqu’un dans cette affaire qui est « mains propres et tête haute », pour reprendre un slogan célèbre, c’est votre serviteur !
Il est parfaitement normal de répondre aux questions de la justice quand celle-ci veut vous interroger, surtout que je ne lui ai rien appris : elle en savait bien plus que moi ! Il est normal aussi de ré- pondre à des médias sur ce sujet, d’autant que l’on ne peut pas dire que je m’y sois répandu beaucoup ces deux dernières années malgré les sollicitations dont j’ai fait l’objet
Vous observerez que je n’ai jamais attaqué la personnalité de la présidente du FN. Marine Le Pen est une femme courageuse que d’aucuns auraient bien tort de tenir pour finie simplement parce qu’elle a raté un débat. Dans son parti, actuellement, je ne vois personne qui ait la carrure pour la remplacer. Son drame est qu’elle (...)
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