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Le Hellfest… fête de l’enfer, ou enfer de la fête ? Sis à Clisson depuis maintenant treize ans, le plus gros festival metal d’Europe, et presque du monde ne désemplit pas.
Mais que nous réserve l’événement cette année ? Bien entendu, un spectacle haut en couleur et un décor idoine. On se croirait dans un mélange entre Disneyland et les décors de Mad Max Fury Road : allées soigneusement ordonnées, et carcasses métalliques rouillantes. Un mélange aussi détonnant qu’efficace. Pour ce premier jour de festival, on commence tranquillement avec les légendaires Rose Tattoo, combo hard rock australien qui combine la gouaille d’AC/DC avec des riffs réellement ravageurs. Cependant, l’âge se fait ressentir, et Angry Anderson est à la peine. On se repose ensuite un peu, écoutant d’une oreille distraite Bongzilla, formation stoner qui, comme tous les groupes du genre, joue lentement des riffs de Black Sabbath en parlant de fumer des joints. Peu passionnant.
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Heureusement, Joan Jett viendra sauver l’affaire sur la Main Stage 1. L’ex-Runaway ne prend pas de risque et offre une setlist axée sur tous ses titres phares, dont l’hymne Do You Wanna Touch Me, écrite par le pédophile Gary Glitter. Elle termine son set sur le magnifique I Hate Myself For Loving You, et on ne peut qu’approuver. Vient ensuite Meshuggah, dont la musique ressemble à ce que l’on doit entendre lorsque l’on fait un AVC. Les amateurs de hardcore en auront eu pour leur argent, avec Carnivore A.D, qui perpétue la légende de Carnivore (bien entendu sans Peter Steele, trop décédé pour être présent). On se délecte des tubes Race War et Jesus Hitler, avant de filer devant les innomables Hollywood Vampires, groupe de rock de charité formé par Joe Perry et Alice Cooper pour permettre à leur pote mal en point Johnny Depp de réaliser son rêve d’être rockstar, maintenant que sa carrière d’acteur bat de l’aile. Le résultat est pitoyable, et l’on admire l’âme charitable de ses deux comparses.
Solstafir, pendant ce temps, enflamme la scène Altar avec un set mi-black metal, mi-rock and roll. Il se fait tard, on regarde distraitement Satyricon, qui remplit son contrat avec les honneurs, avant de se diriger vers Judas Priest. Amputé de ses deux guitaristes fondateurs (l’un ayant quitté le groupe, l’autre ayant parkinson), les metal gods s’en tirent tout de même avec les honneurs, ravissant un public déjà conquis à leur cause. Il est l’heure enfin d’aller se coucher, au milieu des métalleux braillards et suants.
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