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Comment réduire votre empreinte carbone ? À en croire l’Agence France-Presse plusieurs solutions existent. Certaines, parmi les plus évidentes, n’auront qu’un effet limité. Recycler ou rouler en voiture hybride constituent ainsi des gestes louables mais n’ayant qu’un impact « modéré » sur vos émissions de Co2. Si vous voulez vraiment faire du bien à la planète, le mieux sera de disparaître et de vous mettre fissa au régime alimentaire « végane » !
« Avoir un enfant en moins » est ainsi le moyen le plus efficace de réduire votre empreinte carbone selon l’AFP. Et pour cause, un être humain en moins c’est une voiture en moins, un élevage bovin en moins ou des déplacements aériens en moins ! Peut-être faudrait-il même songer à un crédit d’impôt pour les Français valeureux qui se retiendraient d’avoir plus d’un enfant, voire une exemption pure et simple d’impôt sur le revenu pour tous ceux qui décideraient de n’en avoir aucun. Quant aux réfractaires désireux de former une famille nombreuse, il suffirait d’instaurer une taxe carbone selon le principe du pollueur payeur. Lutter contre le réchauffement climatique passera donc par éviter de se réchauffer sous la couette !
Restent néanmoins quelques questions en suspens. Quid des préservatifs en latex difficiles à recycler et dont la production demande une consommation importante de dioxyde de carbone ? Quid du sopalin fabriqué grâce au génocide des arbres ? Votre vie même est un danger pour le sanctuaire du vivant. Vous consommez. Vous avez la sale manie de vous reproduire. L’homme est une nuisance, un parasite à éliminer. En s’effaçant, sans sépulture, il pourrait servir d’engrais et de nourriture aux animaux nécrophages. Enfin, parler d’homme avec un H n’est peut-être pas exact en l’espèce. Ces recommandations ne sont valables que pour l’Europe, sinon l’Occident.
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Nous fournissons d’ailleurs déjà de considérables efforts pour nous éclipser en n’atteignant même pas le seuil des deux enfants par femme sur le continent européen. Après tout, ne sommes-nous pas à l’origine de la civilisation industrielle qui détruit la terre ? Il est logique que nous en payions le prix fort, que nous montrions l’exemple, que nous fassions de la place aux nouveaux arrivants. Nous pourrions faire d’une pierre deux coups : protéger la planète en arrêtant de nous reproduire et faire venir le surplus d’enfants du sud du monde pour compenser. En nous sacrifiant, nous rendrions un double service à l’humanité. La terre ne serait plus souillée par la présence de l’affreux méchant blanc, cet oppresseur ontologique, racheté de ses crimes passés par son geste éco-révolutionnaire.
Qu’attendons-nous donc pour transcender notre nature animale ? « Arrêtez de vous reproduire, vous êtes des animaux », disait Mr Oizo sur Positif (Lambs Anger). Avant la colonisation, l’Afrique était moins peuplée que l’Europe, tout petit isthme asiatique isolé lors de l’ère glaciaire. C’est la médecine moderne occidentale qui a notamment augmenté le taux de fécondité des femmes africaines, désormais exponentiel. Au fond, en raisonnant par l’absurde, les Etats africains n’ont pas à se responsabiliser et à mettre en place un léger contrôle des naissances, puisqu’ils n’en seraient pas là sans notre délétère influence. La démographie est un sujet … pour l’Europe. Ce que recommande le graphique de l’AFP, nous le pratiquons déjà. Mais pas assez scientifiquement. Pas assez vite. Suicidons-nous comme les fidèles de l’Ordre du Temple Solaire. Offrons nos vies. Et avec le sourire s’il vous plaît.
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