Enfin! L’amiral Polnareff revient, après une absence discographique de vingt-huit ans, absence qui s’était cruellement fait sentir. Imaginez: que ce soit en musique comme ailleurs, le bateau part à la dérive, et il nous faut un homme à poigne pour redresser la barre !
Quelqu’un qui n’a que faire des simagrées de l’époque, quelqu’un de prêt à imposer sa vision. Pour cela, Michel Polnareff est l’homme providentiel. Entamant cette revigorante salve de tubes pop ciselés par une introduction instrumentale de près de onze minutes, l’Amiral montre qu’il ne revient pas pour se coller dans le moule. Au contraire, le navire vogue toute canonnière dehors, pavillon au vent! Polnareff n’a rien perdu de son sens de la mélodie, ni de son usage de la langue de Molière, qu’il utilise avec [...]
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