Arte propose une série italienne autour d’un miracle qui en confirme un autre : comment l’Italie ressuscite en tant que grand pays du cinéma. Alléluia !
« Ceux qui obéissent à la chair pensent aux choses de la chair. Ceux qui pensent à l’esprit pensent aux choses de l’esprit. Mais la chair c’est la mort tandis que l’esprit c’est la vie et la paix ». C’est sur une phrase de l’Épître aux Romains prononcée par le prêtre dépressif Marcello que s’achève le premier épisode d’Il Miracolo, prodigieuse série italienne créée par le romancier Niccolo Ammaniti, traitant des miracles à l’époque contemporaine et que diffuse actuellement Arte (disponible sur le site de la chaîne).
Cela fait déjà quelques années que l’Italie donne des signes de vitalité au cinéma et à la télévision. Rome sert souvent de cadre à ces méditations filmiques, que ce soit dans le chef d’œuvre de Sorrentino La Grande Belleza, dans le désormais culte Romanzo Criminale, dans Baby qui traitait de la prostitution occasionnelle de certaines jeunes filles de la bonne société ou bien encore dans Suburra qui narrait les affrontements entre les clans mafieux du Latium et les gitans. Il Miracolo fait aussi la part belle à la Ville, filmée sous tous les angles, montrée de jour et de nuit dans ses recoins les plus sordides et ses appartements bourgeois. On y suit (…)
A découvrir dans le dernier numéro de L’Incorrect et en ligne pour les abonnés
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !