Comment fabriquer un crétin ? Paradoxalement, en premier lieu, à l’école. Déjà en 2005, dans son ouvrage La Fabrique du Crétin, l’enseignant et essayiste Jean-Paul Brighelli démasquait le projet néo-pédagogue, hérité de l’intellectualisme déconstructionniste de mai 68. En instaurant une « science de la pédagogie », les héritiers de ce mouvement, omniprésents dans l’enseignement, se donnèrent pour objectif rien de moins que la répudiation programmée du savoir. Stop à l’enseignement de la culture et à la transmission de la connaissance. L’apprentissage doit désormais venir de l’élève. Cette conception de l’éducation insufflée par la gauche a signé la mise à mort lente et progressive du système éducatif français des années 70, qui suscitait l’admiration de nos voisins. Non seulement il engendrait des élites que d’autres se disputaient mais il avait inculqué une culture à un peuple entier pendant que chez eux elle était réservée à une poignée. L’enseignement français était alors essentiellement généraliste. Sa fonction ne visait pas à enseigner un métier, souci qui émergea vers le début des années 80...
La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous souhaitez lire la suite ?
Débloquez tous les articles de l’Incorrect immédiatement !